Les investisseurs en matières premières qui, il y a quelques années, se sont fait refourguer du palladium peuvent se réjouir du «Dieselgate», le scandale du trucage des émissions de polluants par les véhicules construits par Volkswagen, révélé en 2015.
Car ils ont peut-être, grâce à la pollution et comme le note Quartz, fait l'affaire de leur vie. Issu principalement des mines de Russie et d'Afrique du Sud, plutôt rare sur terre (0,015 ppm dans la croûte terrestre, nous informe Wikipedia), le métal est très majoritairement utilisé, de nos jours, dans les systèmes antipollution greffés aux automobiles carburant à l'essence.
La demande mondiale tournant de plus en plus le dos aux véhicules diesels, notamment en raison du «Dieselgate», et la Chine connaissant depuis quelques années un boom automobile qui commence à peine à ralentir, la demande mondiale en palladium est désormais plus forte que l'offre et, logiquement, son cours explose. De 130 euros l'once en décembre 2008, il est passé à 1168 euros au 25 janvier 2019: il coûte plus cher que l'or, et la tendance pourrait ne pas s'inverser avant des années. Comme quoi, il n'y a pas que les bitcoins dans la vie.