Les iPhone 11 et 11 Pro à peine sur les étals et dans les poches, il est déjà temps de se pencher sur la suite –ainsi va la vie d'un produit si important à l'échelle planétaire.
Si les années se suivent et se ressemblent parfois un peu trop pour Apple, il est cette fois question d'une rupture technologique plus profonde entre la version 2019 et la suivante, prévue pour 2020.
Ming-Chi Kuo, analyste bien connu de celles et ceux qui suivent de près l'activité de l'entreprise dirigée par Tim Cook, a ainsi fait part début novembre de quelques nouveaux éléments à propos de ce que nous appellerons l'iPhone 12.
Nouvelle carte mère
Parmi de nombreuses nouveautés esthétiques et matérielles, l'un des principaux arguments de vente de la génération 2020 de l'iPhone devrait être l'inclusion d'une puce 5G. Mais la modernité a un coût, et celui-ci semble particulièrement élevé.
Selon Ming-Chi Kuo, les besoins spécifiques à la cinquième génération (dissipation de chaleur et antenne, notamment) nécessiteront une carte mère plus grande de 10% environ, et surtout beaucoup plus dispendieuse.
Après l'affichage (en particulier avec un écran OLED) et les microprocesseurs principaux, la carte mère est le composant le plus cher d'un iPhone.
Très bien informé, souvent par des sources internes aux sites de fabrication, l'analyste évoque une augmentation de 35% des coûts de fourniture et de fabrication de cet élément central –sans compter que d'autres innovations pourraient contribuer à gonfler davantage l'addition.
Reste à voir comment Apple s'accommodera de cette forte inflation. L'entreprise pourrait décider de baisser ses propres marges et d'encourager ses partenaires industriels asiatiques à faire de même. La masse de la production (85 millions d'appareils prévus pour 2020) devrait également permettre quelques économies d'échelle.
Mais Apple risque également de reporter une partie de ces augmentations sur le prix final de l'iPhone 12. Apple Insider note à ce titre que les terminaux déjà équipés de la 5G, tel le Samsung Galaxy S10, sont en moyenne vendus 360 euros plus cher que des smartphones moins premiums.