L'entreprise chinoise Envision Group va collaborer avec Renault afin de créer une usine géante à Douai, dans le nord de la France. L'entreprise va investir 2 milliards d'euros dans ce projet destiné à produire des batteries électriques pour le constructeur français.
AESC, la branche d'Envision chargée de la production de batteries avait été vendue en 2018 à l'entreprise chinoise par Nissan, constructeur japonais lié à Renault.
Ce lundi 28 juin, Emmanuel Macron se rend donc sur place afin de dévoiler l'accord, qui, d'après Renault, devrait permettre la création de 2.500 emplois d'ici 2030 dans la région de Douai.
On l'a vu dans le Verkor, passer à l'électrique
Autre aspect du plan électrique de Renault: la jeune start-up grenobloise Verkor, fondée il y a moins d'un an et spécialisée dans la conception de cellules de batteries hautes performances.
La marque au losange va entrer dans le capital de la start-up à hauteur de 20% et financer un centre de recherche et développement capable de produire des prototypes. Dans un premier temps, Verkor concevra des batteries pour les véhicules haut de gamme et de gros gabarit de Renault (Segment C et au-delà), dont la gamme Alpine.
Pour l'instant, ces plans ne remettent pas en cause la collaboration entre Renault et le coréen LG Chem, qui fournit les batteries de la gamme électrique du constructeur.
Cependant, d'après Bloomberg, l'accord avec Verkor pourrait signifier le début d'un éloignement progressif du coréen, afin de le remplacer à long terme par un partenaire local.
Renault s'inscrit ainsi dans une large tendance des constructeurs automobiles européens, qui annoncent les uns après les autres leur volonté de mettre les bouchées doubles dans la production de véhicules électriques.
Récemment Volkswagen a ainsi annoncé qu'elle abandonnerait les moteurs à combustion d'ici 2035 et souhaitait construire pas moins de six usines de batteries.