Les bureaux en open space sont souvent propices au brouhaha, mais savez-vous ce qui vous y déconcentre le plus? Si la conversation entre deux collègues décrivant par le menu ce qu'ils ont fait de leur week-end peut vous distraire, rien n'est en fait pire que le coup de fil passé par votre voisin·e de bureau.
C'est la science qui le dit. Des psychologues ont étudié les effets du «halfalogue», nommé ainsi par leurs soins. Ni dialogue ni monologue, cette conversation téléphonique imposée contraint votre cerveau à l'écouter avec une grande attention.
Pourquoi? Parce que, dans ce cas précis, il lui est difficile de prédire le moment où cette conversation parasite va s'arrêter ou reprendre. Pour pallier ce problème, le journaliste Art Markman suggère dans Fast Company d'installer un bruit de fond, tel que de la musique.
Le mieux est l'ennemi du bien
Pourtant très en vogue, les applications pour smartphones censées améliorer votre productivité ne sont pas non plus du goût du journaliste, qui estime qu'elles vous interrompent dans votre travail.
Plutôt que de programmer sur votre téléphone des rappels à regarder vos mails, pourquoi ne pas tout simplement le mettre de côté? Il en va de même pour les «Je te dérange deux minutes» d'un collègue et les mini-réunions impromptues qui vont aussi perturber votre productivité.
La solution? Créer un système de signalétique pour indiquer votre disponibilité, en laissant par exemple une note sur un post-it. Art Markman conseille également de laisser un bloc-notes à disposition de vos collègues –qui pourront toujours vous écrire un message sachant que vous ne souhaitez pas être dérangé·e. Quant aux fameuses «réunions» d'une heure, le journaliste estime qu'elles peuvent être aisément réduites de moitié.
Enfin, un dernier conseil, vieux comme le monde, mais qui a fait ses preuves. On pense mieux dans un lieu ordonné: pensez donc à ranger votre bureau!