Si l'intérêt de la France pour Halloween semble quelque peu décroître, l'orgie sucrée continue de faire la joie des confiseurs.
Selon un sondage mené pour le compte de LSA Conso, la dépense totale des foyers français consacrée à la fête était en moyenne de 63 euros en 2017, sucreries, décorations et costumes inclus. Ce qui représente pour le secteur français du bonbon un chiffre d'affaires de 83,9 millions d'euros, soit 11,6% de l'activité annuelle.
300.000 tonnes de bonbons, 45 millions de tonnes de chocolat
Mais c'est bien sûr aux États-Unis qu'Halloween, sur le plan culturel comme commercial, prend sa plus monstrueuse ampleur. Business Insider explique ainsi que, selon l'étude annuelle de Candystore.com, 172 millions d'Américain·es y participeront cette année –95% achèteront des bonbons, soit la moitié de la population du pays.
La National Retail Federation prévoit que la dépense totale en sucreries sera, de l'Oregon à la Floride et d'Hawaii au Vermont, de 2,34 milliards d'euros. Selon des calculs de Vox effectués en 2016, cela représente 300.000 tonnes de bonbons –six fois le poids du Titanic. À lui seul, le chocolat se vendra à hauteur de 45 millions de tonnes lors d'Halloween.
À l'échelle du pays, les friandises les plus populaires sont les Skittles, en tête des plus appréciées dans sept des cinquante États du pays. Les produits Reese's et les M&M's arrivent en seconde et troisième place.
Les dentistes peuvent se frotter les mains, les diététicien·nes moins. Selon Donna Arnett de l'Université de l'Alabama, le panier moyen de friandises récoltées par un enfant américain comprendra entre 3.500 et 7.000 calories. D'autres études comparent ce trésor à la consommation de trois tasses de sucre pur, soit l'équivalent de 169 morceaux.
Arnett explique donc qu'il faudra un peu d'exercice pour brûler cette énergie atomic: selon ses calculs, un enfant de 50 kilos aurait besoin de marcher 44 heures ou de jouer 14,5 heures sans pause au basket pour faire oublier à son corps cette soudaine avalanche de glucides.