Tesla va améliorer certains de ses modèles existants afin d'accroître leur autonomie: 700 kilomètres dans un premier temps, puis jusqu'à 1.000 dans un second. Telles sont les annonces qu'a faites Elon Musk lors d'une conférence européenne sur les batteries le 24 novembre.
En avril 2019, il prévoyait que l'autonomie de la Tesla Roadster pourrait même dépasser les 1.000 kilomètres. Mais selon Bloomberg, le développement de ce modèle accuse déjà des années de retard.
Le PDG a également expliqué que sa future usine géante installée à Berlin fabriquera des véhicules plus adaptés aux goûts des Européens, donc plus petits afin de se garer plus facilement dans des environnements urbains denses.
«En Europe, il serait logique de faire une voiture compacte, peut-être une berline», a-t-il déclaré lors de cet événement organisé par la présidence allemande du Conseil de l'Union européenne. Les ministres allemand et italien de l'Économie étaient présents, reflétant l'intérêt européen pour les véhicules électriques.
De l'électricité dans l'air
Les projets d'usines liés au transport se multiplient en Europe et la concurrence s'intensifie. Le Chinois SVOLT et son concurrent CATL vont construire une usine de batteries en Allemagne, et Panasonic, fournisseur de Tesla, envisage de faire de même en Norvège.
Côté producteurs européens, la start-up suédoise Northvolt va construire une méga-usine de batteries au pays. PSA et Total ont aussi créé une coentreprise, Automotive Cells Company, afin de produire des batteries en Europe.
Face à cette effervescence, Elon Musk a annoncé que d'ici trois ans, Tesla développerait une voiture à 25.000 dollars [environ 21.000 euros] et diviserait par deux le coût de ses batteries.
Ces batteries à la fois moins chères, plus puissantes et plus écologiques serait développées dans son usine de Berlin, qui pourrait produire jusqu'à 500.000 véhicules par an. La plupart des fabricants de voitures électriques ont pourtant renoncé à produire leurs propres batteries.