Cofondée par Lindsay Meck et Mika Leonard, la petite entreprise se nomme Onward. Ce qui pourrait se traduire par «en avant»: même avec le cœur brisé, la vie continue, semble expliquer la start-up. Décrite comme un service de «conciergerie post-rutpure», Onward permet ainsi aux malheureuses et malheureux en amour de l'être un peu moins –en tout cas de se débarrasser de quelques douloureuses charges logistiques que le chagrin rendent plus pesantes encore.
Payer pour oublier
Basée à New York, Onward cherche donc à simplifier les suites d'une rupture en offrant plusieurs formules à celles ou ceux qui voudraient s'éloigner sans tracas de leur conjoint ou de leur conjointe. Pour 100 dollars (88 euros environ), la structure offre un «10 days reboot» et se charge, de manière individualisée, d'accompagner la recherche d'un nouveau logement, temporaire ou permanent, d'organiser l'éventuel déménagement des effets personnels et de trouver quelques bons plans pour pouvoir se faire un peu chouchouter, notamment et au besoin par des psychologues, des professeurs de yoga, etc.
Pour 175 dollars (à peu près 154 euros), c'est un «30 days recharge» que propose Onward, avec le même service, auquel s'ajoute la coordination du déménagement, des recommandations personnalisées d'achats de meubles ainsi qu'une aide aux nombreux changements d'adresses que suppose un changement de foyer.
Enfin, pour 500 dollars (environ 440,6 euros), la formule «3 months recalibrate» vous fera oublier votre ex en moins de deux en prenant soin de tous vos nouveaux besoins –nettoyage, montage de meubles, recommandations sur le nouveau quartier, mise à disposition d'un concierge, etc.
Onward devrait bientôt étendre ses services aux villes de Los Angeles, San Franciso et Washington DC. «Nous nous sommes rendu compte que si nous avions traversé cela, d'autres le traversaient aussi, et qu'il n'existait aucun service aidant les gens à gérer ce cauchemar au beau milieu d'une tornade émotionnelle», s'est remémorée Mika Leonard pour Fast Company.
«Il y a toujours des ruptures», a précisé Lindsay Meck. «Nous voulons être les Ghosbuster de la rupture. Nous voulons être l'entreprise dont vous ne pensez pas avoir besoin, jusqu'au moment où vous en avez besoin.» Nous ne vous souhaitons pas d'avoir à faire appel à leurs services –mais, au besoin, vous savez donc à qui vous adresser...