La skieuse Nadine Wallner dans les Alpes autrichiennes, le 8 mars 2020. | Joe Klammar / AFP
La skieuse Nadine Wallner dans les Alpes autrichiennes, le 8 mars 2020. | Joe Klammar / AFP

Angela Merkel souhaite fermer les stations de ski de toute l'Europe jusqu'en janvier

L'Autriche résiste, la France joue la carte de l'absurde.

Alors que l'Europe traverse en ce moment une importante seconde vague de Covid-19, les stations de ski sont dans l'expectative. Elles aimeraient pouvoir ouvrir lors des vacances de Noël, mais les mesures de distanciation physique nécessaires à la limitation de la circulation du virus devraient les en empêcher.

Chaque pays devra décider en fonction de sa politique sanitaire et de l'état de l'épidémie sur son territoire. En février dernier, alors que le virus commençait silencieusement à se propager en Europe, les stations de ski ont fait partie des premiers clusters.

Problème: l'immense majorité des stations européennes se trouvent dans les Alpes –soit pile à la frontière entre la France, l'Allemagne, l'Italie, la Suisse et l'Autriche.

Facile donc pour les touristes de se rendre dans un pays plutôt qu'un autre pour pouvoir joyeusement descendre les pistes. Et consommer: on peut aisément imaginer la colère des commerçants qui verraient toute leur saison s'évaporer vers un pays voisin dont les stations sont restées ouvertes.

Coordonnera, coordonnera pas

Angela Merkel a donc appelé de ses souhaits une décision au niveau de l'Union européenne. L'Italie a salué cette position, tout comme la France. Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a ainsi affirmé qu'Emmanuel Macron souhaitait lui aussi une coordination européenne sur le sujet.

Cette position est toutefois à nuancer, puisque Jean Castex affirmait ce jeudi 26 novembre que si les remontées mécaniques resteront bien fermées, les stations de ski seront par contre ouvertes à Noël. Une position absurde pour beaucoup.

Cette nuance mise à part, les pays européens semblent donc sur la même longueur d'onde. Sauf l'Autriche, qui fait de la résistance: son ministre des Finances Gernot Blümel a estimé que si l'Union voulait forcer les stations à fermer, «elle devait payer».

Le pays semble avoir la mémoire courte, car il fut en première ligne des premières explosions des cas de Covid en Europe. Liée à des contaminations réparties dans quarante-cinq pays, une station autrichienne est d'ailleurs déjà sous le coup d'un procès intenté par un groupe de défense des consommateurs: les autorités du Ischgl Ski Resort sont accusées d'avoir mis trop de temps pour répondre à la propagation du virus.

Ne faisant pas partie de l'UE, les pistes de ski suisses sont d'ores et déjà ouvertes. Cela ne devrait pas changer.

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