La France peut se féliciter. Avec près de 10% d’énergies renouvelables dans le total des énergies consommées pour se déplacer, elle se classe au quatrième rang européen, bien au-dessus de la moyenne (7,6%).
En haut de ce hit-parade écolo, se trouvent la Suède (38,6%) et la Finlande (18,8%), les deux seules nations à avoir déjà atteint l’objectif de 10% du Paquet sur le climat et l’énergie à l’horizon 2020, qui doit permettre à l’Union européenne d’atteindre ses objectifs en matière d’énergie et de lutte contre le changement climatique. Dans le bas du tableau: la Grèce (1,8%), la Croatie (1,2%) et l’Estonie (0,4%), la plupart des pays européens ayant intégré entre 5 et 8% de renouvelable dans leur consommation.
Renouvelables, ok. Mais sont-elles propres?
Pour ceux qui se posent la question, sont considérées comme énergies renouvelables les biocarburants, l’hydrogène et le biométhane. Principal avantage, elles sont quasi-inépuisables. Mais elles présenteraient des inconvénients: certains biocarburants, s’ils n’entament pas nos réserves naturelles, seraient plus polluants que le pétrole et auraient un impact sur la déforestation.
Seul moyen de se déplacer «propre»: les pieds, le vélo et l’horrible trottinette (pas électrique). Et si vous ne souhaitez pas lâcher votre voiture –alimentée au biocarburant ou non– ni votre deux-roues motorisé, vous pouvez toujours adopter une conduite «écologique» en suivant les recommandations de l'Ademe.