«Nous pourrions être détectés par n'importe quelle civilisation avancée et dotée de la bonne technologie.» | danielarealpeg via Pixabay
«Nous pourrions être détectés par n'importe quelle civilisation avancée et dotée de la bonne technologie.» | danielarealpeg via Pixabay

Pourquoi les aliens pourraient bien nous trouver avant que nous les trouvions

Enfin, s'ils possèdent une technologie avancée.

Et si nous arrêtions de chercher un signe de l'existence des extraterrestres? Tout simplement parce qu'il se pourrait bien que ce soit eux qui nous trouvent en premier? BBC Science Focus explique en effet que les rayons émis par les tours de réseaux mobiles pourraient aider les aliens à nous joindre.

Pas la peine de sortir vos chapeaux en papier aluminium: ces rayonnements n'ont rien à voir avec la 5G et ne sont pas cancérigènes, assure le magazine. C'est ce type d'énergie qui nous permet de regarder la télévision ou d'écouter la radio depuis notre canapé.

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En supposant que ces extraterrestres utilisent des technologies similaires aux nôtres, les recherches actuelles montrent que ces «fuites» issues des tours de réseaux mobiles ne sont pas assez puissantes pour être détectées depuis l'espace. Mais s'ils ont des systèmes plus avancés et qu'ils examinent aussi d'autres sources, comme le réseau Wi-Fi, nous pourrions bientôt être bientôt découverts par des êtres vivants sur des étoiles proches de la Terre.

Or, des chercheurs de l'université anglaise de Manchester et de celle de Maurice affirment que la plupart des civilisations extraterrestres sont susceptibles d'avoir des systèmes de réception plus sensibles que les nôtres. Alors que notre débit devient toujours plus performant, notre détectabilité augmente par ailleurs elle aussi. Ces «techno-signaux» –c'est-à-dire générés artificiellement– émaneraient principalement des régions les plus peuplées de l'hémisphère nord, là où la plupart de nos transmissions ont lieu.

De plus en plus détectables

Les chercheurs ont exploité des données provenant des tours pour simuler des fuites radio susceptibles d'être détectées par plusieurs étoiles à proximité si le Green Bank Telescope –le plus grand radiotélescope orientable du monde– était utilisé. Parmi elles: l'étoile de Barnard, qui fait partie d'un système à six années-lumière de la Terre comprenant des planètes potentiellement habitables, ainsi que Lalande 21185 et Alpha Centauri A.

Le magazine explique que «la signature des fuites radio» de la Terre se compose désormais de signaux radio mobiles puissants, mais également d'autres types de signaux: radars, systèmes de radiodiffusion numérique, réseaux Wi-Fi... Et que les divers projets de constellations de satellites, comme le Starlink d'Elon Musk, sont susceptibles d'augmenter nos chances d'être détectés.

«Les estimations actuelles suggèrent que nous aurons plus de 100.000 satellites en orbite terrestre basse et au-delà, d'ici la fin de la décennie», affirme ainsi le professeur Mike Garrett, co-auteur de l'étude publiée dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

La prochaine étape consistera à simuler la détectabilité de l'ensemble de ces signaux. «La partie radio du spectre électromagnétique de la Terre est déjà anormalement brillante. Si la tendance se poursuit, nous pourrions être détectés par n'importe quelle civilisation avancée et dotée de la bonne technologie», poursuit le chef de projet. En espérant que celle-ci soit bienveillante.

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