Seulement 9% des répondants américains se souviennent de ce qui se disait sur l'hiver nucléaire dans les années 1980. | Wikilmages via Pixabay
Seulement 9% des répondants américains se souviennent de ce qui se disait sur l'hiver nucléaire dans les années 1980. | Wikilmages via Pixabay

Il est grand temps de se préparer à un hiver nucléaire

Les populations ne sont pas assez informées à ce sujet.

La peur d'un conflit nucléaire généralisé reste, pour tous ceux ayant vécu le temps de la Guerre froide, rien de plus qu'un lointain souvenir. Pourtant, le risque nucléaire est on ne peut plus contemporain, notamment à cause de la guerre en Ukraine et des menaces permanentes du Kremlin.

Selon Interesting Engineering, un nouveau rapport produit par le Centre pour l'étude des risques existentiels de Cambridge (CSER) révèle cependant que seule une très faible proportion des populations américaine et britannique a conscience du risque d'un hiver nucléaire sur Terre.

Ne nous y trompons pas, la notion d'hiver nucléaire n'est heureusement pour l'instant qu'un phénomène hypothétique: il surviendrait en théorie à la suite d'une guerre nucléaire et consisterait en une baisse globale des températures.

Selon le rapport du CSER, seulement 9% des répondants américains à l'étude se souviennent de ce qui se disait sur l'hiver nucléaire dans les années 1980. De l'autre côté de l'Atlantique, seulement 1,6% des répondants britanniques sont au courant qu'il existe des recherches académiques sur le sujet.

«En 2023, nous faisons face à un risque de conflit nucléaire plus important que ce que nous avons pu voir depuis le début des années 1980», affirme pourtant Paul Ingram, chercheur associé au CSER. Il ajoute: «L'idée d'un hiver nucléaire relève d'une mémoire culturelle, comme s'il s'agissait d'une menace appartenant à l'histoire, plutôt que d'un risque horriblement contemporain.»

Maintenir la dissuasion à tout prix

Il semble que les populations se figurent les conséquences d'un échange nucléaire généralisé en matière de villes détruites, de décès massifs dans les zones d'explosion ou encore d'exposition ultérieure aux radiations. Mais la menace d'un hiver nucléaire est tout aussi importante –et ses conséquences sont tout autres.

Les débris qui seraient envoyés massivement dans notre atmosphère réduiraient la quantité de lumière et d'énergie du Soleil atteignant la surface de la Terre. Cela pourrait alors causer la perte de nombreuses récoltes essentielles et provoquer une famine mondiale.

Cette étude du CSER est importante pour une raison en particulier: la dissuasion nucléaire par la menace d'une destruction mutuelle assurée ne peut fonctionner que si les populations et les décideurs ont conscience des conséquences qu'entraînerait un conflit de la sorte.

«Bien sûr, il est pénible d'envisager les catastrophes à grande échelle, déclare Paul Ingram. Mais les décisions doivent tenir compte de toutes les conséquences potentielles pour minimiser le risque.» Dans le scénario le moins destructeur de l'étude, où seulement 0,1% des arsenaux nucléaires américain et russe seraient utilisés, l'hiver nucléaire qui en résulterait pourrait faire jusqu'à 225 millions de victimes.

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