Et si George Clooney avait raison? | T.H. Chia via Unsplash
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Les capsules pourraient être l’une des manières les plus écolos de boire du café

Les dosettes produisent beaucoup de déchets, mais sont économes en café.

Il existe mille et une manières de boire du café: soluble ou à infuser, cafetière italienne ou à piston, expresso à commander dans un café ou à faire chez soi avec une machine à dosettes. Cette dernière méthode a récemment pris le monde d’assaut.

En France, le marché des dosettes pesait environ 1,4 milliard d'euros en 2018, selon Nielsen. Un tiers des Britanniques posséderaient une machine à capsules, comme 40% des ménages américains.

Des dizaines de milliers de ces capsules sont produites chaque minute, et des dizaines de milliers d’autres sont jetées à la poubelle. C’est bien là leur grand défaut: elles produisent des monceaux de déchets en aluminium.

En décembre 2018, un article des Décodeurs du Monde expliquait l'étendue du problème: les petites boîtes métallisées ne sont pas seulement polluantes, mais également difficilement recyclables. Peu de machines savent séparer le café de l’alu, et les capsules finissent le plus souvent dans la poubelle classique.

La juste dose

Malgré cela, les capsules ne sont pas moins bonnes pour la planète que les autres types de café: ce qui pollue le plus dans le café, c'est la culture du café en elle-même.

Les grains de cafés sont l’un aliments les plus coûteux en eau. Selon le Water Footprint Network, un kilo de café nécessiterait plus de 15.890 litres d’eau –soit davantage que la viande bovine. À cela s’ajoute les engrais polluants utilisés pour sa culture, ainsi que les gaz à effet de serre émis par sa production et son transport.

Le café, largement consommé en Europe et en Amérique du Nord, est exclusivement produit en Amérique du Sud, en Afrique subsaharienne, en Inde et en Asie du Sud-Est.

Pour connaître le véritable impact écologique du café, il faut prendre en compte tout son cycle de vie, de sa production jusqu’à la décharge. C’est ce qu’a fait Alfred Hill, un professeur en génie chimique de l’université de Bath, au Royaume-Uni. Selon lui, la meilleure option est le café soluble, suivi en seconde position par les capsules.

«Les capsules ont en général besoin de moins de café moulu par tasse, donc leur impact est moindre, quand bien même elles produisent plus de déchets une fois jetées», note Hill. Les quelques grammes supplémentaires pour faire un café dans une machine professionnelle ou dans une cafetière, quand ils sont multipliés par des milliards de tasses, auraient finalement un effet plus dommageable sur l'environnement que les déchets des capsules.

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