La maison du futur vous fait peut-être rêver: les lampes, les chauffages et la cuisine se contrôlent d'un seul bouton sur une application mobile; une caméra de surveillance intelligente surmonte votre porte d'entrée et ouvre la porte automatiquement si elle reconnaît votre visage.
Chez-soi, c'est quoi?
Avant d'anticiper les changements provoqués dans notre quotidien par ces nouvelles technologies, il faut comprendre la manière dont les gens envisagent leur foyer. Quand se sent-on «chez-soi»?
Pour répondre à cette question et pour son cinquième rapport annuel de Life at Home, Ikea a interrogé 22.000 personnes dans vingt-deux pays en 2018. Le géant suédois voulait mieux comprendre sa clientèle et devancer ses besoins dans son catalogue 2020.
La conclusion est que notre rapport à la maison et à la famille est en train de fondamentalement se transformer. Au point qu'une personne sondée sur trois se sent plus «à la maison» ailleurs que dans son foyer. La plupart ajoutent manquer de confort, ramènent du travail à la maison (60%) ou sont obligés de sortir pour se retrouver seul·es.
Sept à la maison
Les raisons de ces changements démographiques sont variées: appartements de plus en plus petits, mariages et enfants plus tardifs, espérance de vie (en bonne santé) plus longue… Ikea a imaginé plusieurs manières de réaménager les espaces en fonction de ces bouleversements.
Nous vivons notamment de moins en moins seul·es. Le temps passé en colocation est plus long et les maisons multigénérationnelles, traditionnelles en Asie, font leur grand retour en Europe et en Amérique. Ikea table donc sur des foyers où chacun disposerait d'un espace dans les pièces communes et pourrait disposer les meubles à l'envie dans sa chambre.
Pour celles et ceux qui vivent dans des studios, Ikea prévoit également des meubles petits et simples. Il y a quelques mois, l'entreprise annonçait d'ailleurs la sortie prochaine de Rognan, un meuble tout en un.
À l'inverse de ses précédents catalogues, Ikea laisse de côté les photos d'intérieurs minimalistes et épurés. Il semblerait que la personnalisation du design pour se sentir de nouveau chez-soi ne se fasse plus vraiment via les meubles, mais grâce à des touches plus discrètes et plus personnelles –comme des souvenirs que l'on accroche aux murs ou que l'on pose sur des étagères.