Il y a quelques jours seulement, un sous-marin colombien a été arrêté au large du Panama, alors qu'il transportrait cinq tonnes de cocaïne. L'année passée, les autorités états-uniennes ont dénombré trente-six «narco sous-marins», un nombre record (trente-cinq en 2018).
Tous ces cas ne sont que la partie émergée de l'iceberg, note Forbes. Si l'on prend en considération les sous-marins qui échappent aux gardes-côtes, le compte pourrait s'élever à 180. En 2009, seulement deux «narco sous-marins» avaient été repérés par les États-Unis.
L'année 2020 est bien partie pour battre le record
Depuis le début de l'année, au moins quatre narco sous-marins ont été découverts au large des côtes américaines. Une entrée en matière qui augure une année 2020 chargée.
Le budget annuel des gardes-côtes états-uniens alloué à la lutte anti-drogue a d'ailleurs connu une belle augmentation entre 2019 et 2020. Il est passé de 1 milliard et 474 millions de dollars à 1 milliard et 868 millions, ce qui représente environ 15% du budget total de l'institution.
À sa tête depuis 2018, le commandant Karl L. Schultz a expliqué employer depuis peu «de nouveaux moyens et techniques, comme l'utilisation de véhicules aériens télécommandés».
À noter que ce phénomène particulièrement médiatisé aux États-Unis s'exporte peu à peu. Quelques incidents ont été signalés en 2019 au Venezuela, au Pérou ainsi qu'en Espagne, éveillant ainsi les soupçons sur une éventuelle route transatlantique de la drogue.