Rimac, Porsche, General Motors et désormais McLaren: de plus en plus de constructeurs automobiles se positionnent sur le créneau de la voiture de sport 100% électrique.
Alors qu'il fabriquait déjà la supercar hybride McLaren Artura (en illustration de cet article), le constructeur britannique a dévoilé en janvier un brevet portant sur un triple moteur intégralement électrique, destiné à être installé à l'arrière d'un véhicule de sport. Ce qui ferait de la future voiture une traction arrière, ou à propulsion, plutôt rare de nos jours.
«[Le système] se compose d'un différentiel [avec] un moteur [électrique primaire] à l'entrée et un moteur à chaque sortie, là où les arbres d'essieu sortent, pour un total de trois. Les trois moteurs fonctionnent ensemble non seulement pour faire avancer le véhicule, mais également pour assurer la vectorisation du couple et le freinage régénératif. En freinant ou en alimentant l'un des deux moteurs extérieurs, le véhicule peut se déplacer de toutes sortes de façons et diminuer sa puissance plus efficacement», explique The Drive.
Travail d'équipe
Le brevet précise que le système pourrait être alimenté par une batterie classique, un supercondensateur ou une pile à combustible alimentée à l'hydrogène.
Il serait également possible de l'installer dans un véhicule hybride, mais au niveau de l'essieu avant, tandis que l'essieu arrière serait propulsé par un moteur thermique. À condition de ne pas voyager trop chargé –un tel modèle serait dépourvu de coffre.
Le système développé par McLaren semble toutefois plus adapté à un véhicule 100% électrique. S'assurer que les trois moteurs fonctionnent ensemble en harmonie devrait déjà constituer un défi technique de taille, sans rajouter une couche de complexité avec la gestion d'un moteur (thermique) supplémentaire.