L'initiative est parrainée par le pilote de Formule E [électrique] Lucas Di Grassi et par Alex Wurz, passé par la Formule 1: une véritable compétition de courses de trottinettes électriques, baptisée EskootR pour «championnat de scooter électrique».
Formula E driver @LucasdiGrassi and ex F1 driver @alex_wurz are collaborating on a new racing project set to launch in 2021 - the world’s first-ever international electric race scooter series.
— Inside Electric⚡️ (@InsideElectric) July 7, 2020
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Selon l'organisation, elle permettra de diversifier les profils du sport mécanique, car les véhicules sont moins chers et peuvent être pilotés par des personnes venant d'autres disciplines –roller, vélo, skateboard, surf et même e-sport.
L'un des organisateurs d'eSkootR, Lucas Di Grassi est membre de l'équipe Audi et champion de Formule E en 2017. En tant que pionnier et ambassadeur, il a aidé cette dernière à obtenir l'attention des médias et pourrait faire de même pour ce nouveau championnat, qui partage certains objectifs de la Formule E.
Promouvoir la mobilité durable
Car l'ambition d'eSkootr ne se limite pas au divertissement. Le championnat promet de réunir des représentant·es du gouvernement, de l'industrie et de la société civile pour élaborer collectivement des politiques de transport plus durables.
Il se situe donc dans la continuité de la Formule E, dont les courses se déroulent en ville et promeuvent la voiture électrique.
«[ESkootR] montrera comment les zones densément peuplées peuvent efficacement construire des réseaux urbains protégés et durables où les trottinettes électriques, les vélos électriques et les vélos partagent tous l'espace ensemble», explique un communiqué.
La compétition s'annonce toutefois dangereuse, car les trottinettes pourront atteindre les 100 km/h. Même avec des véhicules adaptés et des équipement protecteurs, une chute à cette vitesse aurait de terribles conséquences pour les pilotes.