Si vous aviez tout misé sur Mbappé lors de la Coupe du monde 2022, vous devriez peut-être vous intéresser à ce nouveau favori un peu particulier: le robot humanoïde Artemis. Comme le rapporte Interesting Engineering, il participera en juillet à la RoboCup 2023, la compétition internationale de football entre robots.
ARTEMIS is back! 🤗
— Dennis Hong (@DennisHongRobot) March 2, 2023
It doesn’t even have to “kick” the ball and it’s already like bowling! ⚽️🥅#ARTEMIS #humanoid #robot#Nike #JustDoIt @RoMeLaUCLA @UCLAengineering @UCLA @UCLAAthletics pic.twitter.com/nQREH7L07c
C'est le Laboratoire de robotique et de mécanique de l'université de Los Angeles (RoMeLa) qui est à l'origine du projet Artemis. Son principal point fort: même s'il est violemment bousculé, il est censé garder sa stabilité grâce à ses actionneurs spécialement conçus pour fonctionner comme des muscles biologiques.
«C'est un robot unique en son genre, affirme Dennis Hong, professeur de génie mécanique et aérospatial au RoMeLa. Ses actionneurs innovants lui assurent un excellent équilibre, même en marchant sur un terrain accidenté. Ils sont aussi la clé de sa capacité à courir: il peut faire décoller ses deux pieds du sol en mouvement.» À l'inverse des actionneurs utilisés pour la majorité des robots, qui sont rigides et à position, ceux d'Artemis sont élastiques, et cela fait toute la différence.
Le football n'est qu'un début
À l'origine, les chercheurs avaient développé le prototype comme celui d'un robot humanoïde à usage généraliste, en se concentrant principalement sur sa locomotion bipédique et sur son adaptation à des terrains accidentés. Avec ses 38,5 kg et ses 142 cm de hauteur, il peut désormais marcher, courir et sauter sur ce genre de surface.
À terme, l'équipe aimerait que cette technologie ne serve plus seulement à ce qu'Artemis puisse jouer au football, mais que cela lui permette également de sauver des vies, notamment en cas de catastrophe naturelle.
Selon les chercheurs, Artemis aurait battu le record de vitesse de marche de 2,1 mètres par seconde lors des tests en laboratoire, ce qui fait de lui le robot humanoïde le plus rapide existant. Il ne serait d'ailleurs que le troisième robot humanoïde du monde, et le tout premier à avoir été créé dans un environnement académique.