Forcément, ça impressionne. En plus de taper fort. | Beaux Hebert / U.S. Indo Pacific Command via flickr
Forcément, ça impressionne. En plus de taper fort. | Beaux Hebert / U.S. Indo Pacific Command via flickr

Les États-Unis veulent construire plus, beaucoup plus de Himars

Et l'Ukraine, en pleine avancée, réclame à nouveau des ATACMS à très longue portée.

Si le Pentagone avait de quelconques doutes sur l'utilité de ses M142 «High Mobility Artillery Rocket Systems» (mieux connus désormais sous leur appellation réduite Himars), l'utilisation sur le terrain ukrainien, par les troupes de Kiev, de ces lance-missiles à longue portée et les progrès territoriaux ébouriffants qu'ils ont appuyés ces derniers jours les ont définitivement étouffés.

Sans doute parce qu'il prévoit d'en envoyer encore quelques palanquées en Ukraine, où un conflit et une aide militaire sur le long terme sont désormais clairement envisagés par le ministère américain de la Défense, Washington cherche ainsi à se renseigner sur la possibilité, pour Lockheed Martin ou d'autres firmes, d'accélérer la cadence de production.

Dans le scénario le plus élevé de 96 engins par an entre 2024 et 2028, le Pentagone pourrait ainsi acquérir près de 500 nouveaux Himars, maintenance, pièces détachées et éventuelles modernisations incluses. Cela doublerait le nombre de lance-missiles actuellement en circulation.

Mais ces Himars ne sont pas tous destinés aux armées américaines. Comme le note Business Insider, d'autres nations ont fait l'acquisition de M142: la Roumanie en possède déjà 18 et a l'autorisation pour en acheter 54 de plus, Singapour en compte 18 et la Jordanie 12.

La Chine en ligne de mire

Le nouveau client le plus gourmand pourrait être Taïwan. Les tensions ne cessent de croître avec son voisin et ennemi chinois, les drones de ce dernier harcelant les nerfs de Taipei au point de déclencher des réponses armées.

Dans ce contexte, et le regard sans doute également porté vers l'Ukraine et ses succès, la République insulaire a annoncé sa volonté d'acheter 29 Himars, 18 de plus que ce qu'elle avait initialement prévu, et peut-être plus à l'avenir grâce à des budgets militaires musclés.

Selon Taipei, qui auparavant misait sur un système d'artillerie plus classique de type Paladin, les missiles des Himars, leur portée et leur précision seraient les plus à même de détruire les barges de débarquement chinoises, bien avant qu'elles n'atteignent ses côtes.

Quant à l'Ukraine, sa récente progression –notamment permise par la destruction préalable de la logistique russe par les Himars–, lui permet de réclamer à l'Occident, et notamment aux États-Unis, des armes aux bras toujours plus longs.

L'Ukraine a ainsi établi une nouvelle liste de ses besoins pour poursuivre son effort de reconquête. L'attention de Kiev est notamment concentrée sur les ATACMS, des missiles d'une portée de 300 kilomètres que les Himars peuvent opérer mais que les États-Unis ont jusqu'ici rechigné à lui fournir, du moins officiellement.

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