Des ruines, et sans doute beaucoup de cadavres. | Ukraine News via Twitter (auteur inconnu)
Des ruines, et sans doute beaucoup de cadavres. | Ukraine News via Twitter (auteur inconnu)

À Makiïvka une frappe des Himars ukrainiens aurait tué jusqu'à des centaines de mobilisés russes

Une base a semble-t-il été entièrement rasée dans la nuit du Nouvel An.

Pas de trêve entre l'Ukraine et la Russie pour la Saint-Sylvestre. Les forces du Kremlin ont passé leur dernier jour de l'année 2022 et les premières heures de 2023 à envoyer plusieurs salves consécutives de missiles ou de drones iraniens Shahed-136 sur des installations civiles à Kiev, un hôtel ou une salle de concert notamment, et dans sept autres régions ukrainiennes. Cadeau amer, l'un de ces drones comprenait l'inscription «Bonne année!!!».

L'armée ukrainienne n'est pas restée inactive pendant ces attaques. Ainsi, le 1er janvier, Twitter bruissait d'une rumeur à laquelle des images terribles donnent de la consistance: une frappe de Himars ukrainiens aurait touché une base militaire russe à Makiïvka, à une quinzaine de kilomètres de la ville Donetsk et dans d'autres zones contrôlées par la Russie dans cette région.

Cataclysmique

La cible était, semble-t-il, une école professionnelle de grande taille, dans laquelle les soldats russes s'étaient installés depuis plusieurs semaines. Bien qu'il soit encore difficile de les authentifier avec une infinie certitude à ce stade, des images du bâtiment après la chute des projectiles le montrent totalement détruit.

L'attaque aurait été –selon certaines sources et bien que ces bilans n'aient pu être vérifiés– particulièrement mortelle. D'après divers rapports de locaux sur Telegram, plusieurs centaines de mobilisés auraient ainsi perdu la vie. Bien qu'il soit probablement moins élevé, le chiffre de 600 hommes a été évoqué.

Sans citer de source, le commentateur Viktor Kovalenko affirme quant à lui que les forces armées ukrainiennes parlent de 400 morts et de 300 blessés, tous des soldats fraîchement mobilisés et arrivés pour alimenter le contingent russe. Le blogueur militaire russe Igor Girkin parle lui aussi de centaines de morts, et note que le bâtiment visé et touché servait également de réserve d'armes et de véhicules, ce qui expliquerait la violence de l'explosion.

Sur Telegram toujours, les habitants de la région de Donetsk et de la ville de Makiïvka se lamentent qu'une chape de plomb se soit installée, du côté du Kremlin comme des autorités de la région de Donetsk, sur toute information officielle et détaillée sur l'attaque et ses conséquences.

Reprise par Reuters, l'agence officielle russe TASS a bien confirmé une attaque, ne parlant que de 15 blessés et sans entrer dans de plus amples détails. Les prochaines heures devraient nous permettre d'y voir un peu plus clair.

Outre cette frappe possiblement cataclysmique, le média Visegrád 24 rapportait que la même nuit, d'autres Himars ukrainiens avaient fait mouche près de Bakhmout, sur une autre base, occupée par des soldats du Groupe Wagner –70 d'entre eux seraient mort dans l'action.

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